Cœur de l’institut, les bureaucrates s’y enferment jour et nuit. Des rumeurs racontent que certains y vivent ! C’est ici que toute la paperasse administrative est traitée, classée, considérée, etc. L’oligarchie des bureaucrates prend les grandes décisions entre ces quatre murs. De sombres secrets se cachent parmi les dossiers et les classeurs.
On appelle ainsi le bureau accueillant des pensionnaires. Peu importe les raisons, si un membre de l’administration désire s’entretenir en tête-à-tête avec un pensionnaire, ce sera ici la plupart du temps.
Les cours permettent d’apprendre le russe rapidement. Ce qui est moins bien, c’est devoir se taper des « examens-surprises » difficiles et se faire bourrer le crâne de propagande. La tricherie et l’indiscipline mènent directement aux châtiments et à l’humiliation. On se sert aussi de ces locaux comme auditorium miniature ou à diffuser des films obligatoires.
Hélas petite, la bibliothèque est le repaire intellectuel de l’institut. On y trouve les plus illustres écrits communistes du siècle et… c’est tout, en fait. N’espérez pas trouver l’œuvre d’un dissident : les bureaucrates choisissent minutieusement les livres. Le silence est de rigueur, enfin, en théorie…