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 Je rêvais de flocons sibériens... - Shin-Mu

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Shin-Mu Sun
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Shin-Mu Sun
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MessageSujet: Je rêvais de flocons sibériens... - Shin-Mu Je rêvais de flocons sibériens... - Shin-Mu EmptyLun 12 Oct - 14:29


Shin-Mu Sun


ÂGE : 24 ans
DATE, LIEU DE NAISSANCE : Novembre 1927, aux Etats-Unis.
GROUPE : Bolcheviks
NATIONALITÉ : Américaine
ORIGINE : Chinoise
ETAT CIVIL : Ex-fiancée forcée
POUVOIR (si pensionnaire) : Mémoire surhumaine
SIGNE DISTINCTIF : Parle et écrit le mandarin, l'anglais et le russe. Elle connaît, donc, trois alphabets.


AVATAR: Xiao Wen Ju CREDIT : Rotten



Caractère


Elle pique.

Son calme et son air réfléchi lui construisent une apparence d’intellectuel. Pourtant, elle accumule les sophismes éhontés et ses nuances se résument par le blanc et le noir. Son habitude à se placer toujours du bon côté. Bien sûr, avec ça, sa conviction d’avoir constamment raison en frustre plus d’un. Le pire c’est qu’il faudrait plus que la secouer pour qu’elle comprenne.

Loin d’être une jacasseuse, elle préfère parler avec concision et précision. Mixer cela avec sa confiance quasi-aveugle en ce qu’elle dit, certaines affirmations peuvent frôler l’absurde. Par ailleurs, l’absurdité la qualifie bien. Sa capacité à nier est impressionnante, aussi. Par exemple, elle refuse de croire à la mort d’Hitler. Allez savoir, elle possède une panoplie d’arguments tous les plus excentriques les uns que les autres qui la poussent à croire que le leader nazi vit encore, caché dans une base secrète en Argentine. À défaut de croire aux illuminatis, elle pense sérieusement qu’un complot international fasciste tente de prendre le contrôle du monde. Comme ça sert la propagande, on la laisse dans ses théories du complot chères à ses yeux. Ces fabulations sont merveilleuses pour elle, qui se rassure ainsi, avec elles, dans un statut de femme éclairée.

Excentrique ? Certes. Ceci dit, comme l’institut a ce talent de rendre paranoïaque, il n’y a rien d’étonnant à ce qu’elle débite des théories farfelues. Malgré l’époque et l’éducation qui ne présageaient pas à ce qu’une femme se donne des airs d’intellectuel, Shin-Mu en a au moins l’apparence, avec son langage fleuri dans plusieurs langues. Avoir une mémoire extraordinaire à ses avantages : donner de la crédibilité à sa présumée supériorité intellectuelle en fait partie. Qu’en est-il réellement ? Il est vrai que notre demoiselle est douée et loin d’être imbécile. Est-elle une génie pour autant ? Non. Si elle n’était pas née avec une mémoire aussi prodigieuse, on la considérerait sans problème comme faisant partie de la norme. Son égo refuse de l’admettre.

Loin d’être ouverte, contrairement à ses dires, elle rejoint malgré elle la propagande. Même lorsqu’elle tente de trouver des défauts aux Soviétiques, son cerveau nettoyé jusqu’à chaque recoin de son cortex finit par donner raison à ceux-ci, que ça soit voulu ou non. Le communisme semble la seule politique logique et cela paraît dans ses paroles. Son rapport avec la vérité, l’évidence et ses pensées finissant toujours au même point le démontrent parfaitement. Ni méchante ni gentille, Shin-Mu croit d’abord en elle puis aux autres si ceux-ci lui plaisent.



Derrière L'écran

PSEUDO : Bunny  
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PUNCHLINE : Par-delà le bien et le mal




Histoire


Elle débarquait à l'institut avec une stupeur contrôlée. Certains paniquent, se débattent comme des possédés et n'arrivent tout simplement pas à y croire. Ce n'était pas le cas de Shin-Mu. Certes, ce serait un mensonge que d'affirmer qu'elle ne fut pas surprise, effrayée même, mais une sorte de résignation la poussait à accepter les choses rapidement. C'est ainsi qu'elle vivait à l'extérieur.

Une femme asiatique, fille d'immigrés, n'avait pas toutes les chances du monde de s'accomplir à l'époque. Pourtant, son potentiel allait plus loin que femme au foyer et/ou travailleuse dans un commerce insalubre. Malheureusement, de sa vie on ne lui a confié que des tâches simples, répétitives et abrutissantes qui l'empêchaient de véritablement réfléchir. Lorsqu'elle prenait le temps de se pencher sur un problème et d'y comprendre quelque chose de façon poussée, on la jetait systématiquement à l'intérieur de ce joyeux monde de l'indifférence où ton avis n'importe plus ou est méprisé. La petite ne savait plus si l'indifférence était préférable au mépris. Une fois, elle se posait sérieusement la question de l'inégalité car, si vous ne l'aviez pas déjà anticipé, mademoiselle vivait dans un milieu pauvre. On la prenait pour une snob ingrate qui se croyait mieux que tout le monde. Ce jugement était évidemment faux lorsqu'on le posait sur sa personne mais ironiquement, lorsqu'elle fut véritablement une snob ingrate avec son ego, on lui faisait moins de reproches. L'humain est un être comique, vous dirait Shin-Mu.

On pourrait parler plus longuement de sa jeunesse : sa vie dans le quartier chinois aux États-Unis, ses rapports quelque peu conflictuels avec sa famille, ses relations, le trop peu d'oreilles attentives à ses malheurs du quotidien et l'injustice qui saignait un bonheur qui ne vint jamais, au final. Elle possédait une mémoire prodigieuse depuis son plus jeune âge mais personne ne semblait la considérer autrement qu'une fille ennuyante et exaspérante. Néanmoins, la femme n'en pense plus grand-chose à l'heure actuelle si ce n'est que ce fut une période bien ennuyante de sa vie. Rien de plus rien de moins. Oh, vous savez, entre ce qu'elle dit et la vérité, il y a parfois un gouffre abyssal. Après tout, elle peut le nier tant qu'elle le veut, sa vie d'avant l'institut a joué un rôle majeur à son évolution à l'intérieur de cette prison. Pourquoi refuse-t-elle d'y croire ? Elle exprime du dédain envers son ancienne existence.

Nous revenons donc au commencement de cette histoire : elle arrivait à l’institut suite à son kidnapping avant son mariage forcé. Une lettre de fugue fut donné aux parents pour expliquer sa disparition. Un peu ébahie, bientôt surprise par les mutants et, en peu de temps, amoureuse. Oh pas d’un garçon ou l’un de ces bourreaux russes de l’institut : elle ne tombe pas aussi facilement en amour, surtout dans des conditions nouvelles et perturbantes. Non : elle chavira pour le communisme. Une bonne dizaine de films et quelques cachets plus tard, sa tête vacillait et son regard se perdait devant un futur digne d’intérêt et des délires de révolution lui offrait une espèce de pommade sur son petit cœur. À ce qu’on dit, beaucoup de fanatiques furent au départ des âmes seules, tristes, en quête d’une raison de vivre. Ce fut le cas de Shin-Mu, en quelque sorte. Elle en venait à penser que l’institut était la meilleure chose qui pouvait lui arriver : quel endroit pouvait mieux exploiter ses talents intellectuels et lui faire de belles promesses de conquête de monde ? Ça l’enivrait, et l’enivre encore, tout ça. Pourtant, la demoiselle était loin d’être une désaxée lorsqu’elle était « en liberté », elle parcourait un train de vie somme toute normale pour une personne de son statut social. Elle ne faisait de mal à personne, ou sinon ce n’était qu’un moindre mal comme n’importe qui pourrait en faire. Néanmoins, ça n’a pas empêché son cerveau de dérailler, de prendre une direction au moins aussi inattendue que l’institut en lui-même.

Trois années se sont écoulées depuis son arrivée et elle y croit toujours. Petite poupée moitié-russe moitié-chinoise (depuis le temps elle a laissé tomber son origine américaine) de propagande, elle sert les desseins de la haute administration en conservant l’illusion, produit d’une aliénation certaine, d’être libre. Elle ne parle pas, a priori, comme l’un de ces illuminés qui n’a que l’Union soviétique à la bouche. En dépit de sa manie manichéenne, elle peut sembler réfléchie ou neutre si l’on juge son ton de voix presque toujours calme et sa façade d’intellectuelle éclairée. Cela dit, elle reviendra toujours au même point : le communisme est bon, il est objectivement valide et est le remède contre le grand méchant capitalisme. Sa conviction est aussi ancrée qu’elle fut rapide à installer. Elle se berce d’illusions, de déni et d’autosuggestion. En un sens, c’est une manière comme une autre d’accommoder ses nerfs à la réalité : elle vit à l’intérieur d’une prison imprévisible où tout est possible, le plus fabuleux comme le pire.


CREDIT FICHE: ATHENA.
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